mathieu frank a écrit :je l aime bien lui
je suis sa chaine depuis quelques temps
Je trouve son approche souvent trop superficielle et théorique ... mais bon, c'est sans doute une condition pour que ça reste accessible au plus grand nombre.
STINGER a écrit :bonne vidéo mais la question reste posée :
Pour nos ZZR 95 ou 98 ?
Les 2, mon Capitaine !
STINGER a écrit :(Perso dans le doute du 98)
+1 !
Pour qu'un moteur essence fonctionne parfaitement, il faut que l'
inflammation du mélange air-essence se produise
à l'instant voulu (ni trop tôt, ni trop tard) et
de façon unique à chaque cycle, c'est-à-dire uniquement lors de l'apparition de l'étincelle sur la bougie d'allumage.
Le
SP95 est le carburant possédant l'
indice d'octane minimum requis pour que nos moteurs puissent délivrer tout leur potentiel et fonctionner sans risque, quelle que soit la charge.
Mais le
SP98 pousse la résistance à la combustion spontanée (néfaste) encore plus loin, ce qui permet d'en repousser le seuil d'apparition dans la chambre de combustion et donc d'en augmenter la température de fonctionnement sans risque : au final, le moteur peut donc brûler davantage de mélange air-essence ... et développer un poil plus de puissance !
Voilà pourquoi les moteurs de compèt' tournant à l'éthanol (dont l"indice d'octane est égal ou supérieur à 100) peuvent afficher des performances légèrement supérieures.
A noter qu'il y a souvent confusion entre le
cliquetis et l'
auto-allumage (appelé aussi "pré-allumage") qui sont tous les 2 le résultat d'une
combustion spontanée liée à la pression et à la chaleur régnant dans la chambre de combustion.
Si j'ai bien compris :
-
cliquetis : cette combustion spontanée nait au même moment que celle commandée par l'étincelle de la bougie mais à un autre endroit dans la chambre de combustion, ce qui provoque une onde de pression haute fréquence (destructrice) lorsque les 2 fronts de flamme se rencontrent,
-
auto-allumage / pré-allumage : cette combustion spontanée nait fortement en avance (bien avant le point mort haut) au niveau d'un point chaud (qui peut être la bougie si cette dernière est mal serrée ou d'un indice thermique inadapté), ce qui fait chuter le rendement du moteur.
A l'apparition du cliquetis, un capteur de choc placé sur le bloc moteur avertit le calculateur qui "calme le jeu" en ajustant les paramètres pouvant faire baisser la température interne (diminution avance allumage ou quantité essence injectée, par exemple).
Petite
vidéo NGK pour illustrer tout ça.