Bonjour la foule,
apparement, ce nouveau fil a plus de lecteur que de contributeur sur la partie amortissement
Pour vous emoustiller, aujourd'hui c'est démontage de la fourche...
Pour rappel, les composants usable ont 10ans pour les plus recents.
Pour ne pas être pris au depourvus, je commence par débloquer la vis de la tige d'amortissement alors que les tubes sont toujours bridés dans les tés de fourches.
L'axe de roue et les étriers étant déposé, j'ai fais appel à une copine ( tige de 10 en inox ) pour me donner un petit coup de pouce et empecher la rotation des fourreaux.
Une fois débloqué, tout va très vite et la tripaille se retrouve bien rangé et nettoyé en attendant le remontage.
Tube de gauche à gauche et tube de droite ?
A droite, tout le monde suit.
Vient ensuite le moment redouté du decollement de cette sa....rie de joint spi.
Cela fait au moins 10 ans qu'il est bien callé dans son logement et va falloir le délogé sans tout péter.
C'est bien beau de refaire une meule à neuf mais encore faut-il que cela ne coute pas plus cher qu'une becanne neuve.
Donc le changement des fourreaux n'est pas encore au programme.
Un coup d'oeil sur la RTM, me laisse songeur:
"Extraire le joint et la bague de guidage supérieure avec quelques coup sec de haut en bas".
On dirait le scrypte d'un Marc Dorcel.
![oulala !! [smilie=greencolorz4_pdt_20.gif]](./images/smilies/GreenColorz4_PDT_20.gif)
Cela reste moins audacieux que de percer la cage avec un foret de 1,5mm
Je rebride donc les tubes dans les tés de fourches
et je commence à effectuer quelques coups secs ( sans outils )...
![impressionnant [smilie=greencolorz4_pdt_02.gif]](./images/smilies/GreenColorz4_PDT_02.gif)
Puis en fixant une masselote (3kg) de plomb sur le fourreau
Puis en tapant au marteau dans une chaussette pour ne pas marquer le haut du fourreau
Je finis par prendre un peu de recul sur la situation lorque les premières marques apparraissent sur le fourreau.
Marc Dorcel est rhabillé depuis un moment et on frise déjà massacre à la tronçonneuse
Reprennons donc par le commencement:
Une perceuse sert à percer,
Un arrosoir à arroser
et un joint spy coincé au fond de son logement ?
A pisser ???
Merci Toto, tu peux prendre ton image et partir en récréation.
N'empeche que le gamin n'as pas tord dans sa logique.
Je fouille dans l'atelier à la recherche de 4 objets:
Un morceau d'IPN ( Pour caler le fourreau de fourche debout )
Un morceau de lino ( pour protéger le fourreau de fourche de l'agressivité de l'IPN )
Un morceau de tasseau plus large que le tube de fourche que j'arrondi d'un côté
Ma sangle à cliquet de camion.
Dans l'ordre,
je pose l'IPN sur le sol, puis le lino, puis un bras de fourche complet ( avec toutes les pièces internes dans le bon ordre et
surtout pleine à raz-bord d'huile ) et enfin le tasseau avec son côté bombé vers le haut.
J'attache la sangle à cliquet de part et d'autre de l'IPN de manière à comprimé le bras de fourche.
Avec un tel moyen de persuasion, le joint accepte de bouger jusqu'à affleurer/dépasser la gorge du jonc de maintient.
Cette gorge laisse partir la pression d'huile et donne le signal de la fin des hostilités
Vient ensuite un petit travail de patience avec un petit tournevis plat pour gentillement faire monter le joint en utilisant la présence de la gorge du joint de blocage du joint.
And the winner is :
En tout cas, il était grand temps de faire la vidange, au vus de tous les petis copeaux que j'ai extrait:
Bilan de la journée:
deux tubes à changer mais j'ai sauvé les fourreaux.
Au niveau tube, ils sont moins cher chez KAWA qu'en adaptable chez Bihr, mon mécanos a même été surpris car il me conseillait de trouver une fourche d'occasion.
Alors qu'un fourche d'occasion me couterait aussi cher q'un tube neuf.
Voilà, vivement la semaine prochaine que j'ai mes pièces pour enfin aller rouler avec femme et enfants
